SOS innove en matière de soins pour soutenir quatre sœurs vulnérables

Mardi, Septembre 3, 2019
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Sandy* chez elle au Ghana

Sandy*, 16 ans, essaie du mieux qu'elle peut d'être une bonne mère pour ses trois jeunes sœurs - 10, 7 et 5 ans - mais le manque d'argent et un père absent rendent ses luttes quotidiennes pour subvenir à ses besoins de base extrêmement frustrantes.

Son père, instituteur, ne rentre à la maison que le week-end car il travaille loin de la ville de Kumasi, dans le sud du Ghana, où vit la famille. Sandy dit qu'il ne leur laisse pas toujours d'argent pour la semaine lors de ses visites. En fait, la semaine dernière, il n'en a pas donné, donc ses frères et sœurs n'avaient rien à manger et elle ne pouvait pas payer leurs frais de scolarité.

Pour survivre, Sandy emprunte de l'argent à quiconque veut lui accorder un prêt, mais son père doit les rembourser.

"Je demande souvent de l'argent à une voisine, seulement pour qu'elle se présente à la porte après quelques jours et demande à être remboursée", explique Sandy. "Je me sens mal mais je n'ai pas le choix. Parfois, la femme n'a pas d'argent alors j'emprunte à d'autres personnes, et si je ne réussis pas, nous dormons affamés. Ma petite sœur pleure beaucoup quand il n'y a pas de nourriture et aucun mot de réconfort ne peut la calmer. Je dois donc repartir chercher un ou deux Cedis (moins d'un dollar) par tous les moyens possibles, pour lui acheter quelque chose de petit. Les deux autres comprennent la situation et dorment sans nourriture », explique-t-elle.

Bien que Sandy fasse preuve de résilience et d'un sens des responsabilités, cette façon de faire face aux problèmes de subsistance l'expose au risque d'abus et d'exploitation. Du vivant de sa mère, Sandy menait une vie normale d'adolescente.

"Les jours où je passais du temps avec mes amis sans me soucier de rien me manquent", dit-elle. « Maintenant, je dois être mère et père. Je pense constamment à ce que mes sœurs vont manger, je m'inquiète pour l'argent, les dettes et tout ça. J'aimerais revivre, mais malheureusement je ne peux pas me permettre de penser à moi en ce moment.

Sandy* s'occupe de ses 3 jeunes sœurs

La mère de Sandy est tombée malade et est décédée l'année dernière (2018), quelques mois après que la famille ait quitté le programme de renforcement de la famille SOS, une initiative de SOS Villages d'Enfants visant à renforcer la capacité des soignants, afin qu'ils prennent mieux soin de leurs enfants. L'équipe SOS a fourni à la famille un soutien scolaire. Sandy attendait en fait de recevoir ses résultats aux examens du secondaire, pour poursuivre sa carrière de rêve dans la mode, lorsqu'elle a perdu sa mère. Avec la tournure des événements, l'équipe SOS est de retour à la planche à dessin pour trouver une solution durable qui soulagera Sandy de ses responsabilités parentales, et améliorera la vie des frères et sœurs vulnérables.

« Nous soutiendrons les quatre enfants par le biais du village d'enfants SOS, mais ils ne seront pas admis dans une famille SOS », explique Eric Osa Laate, directeur du village de Kumasi. «Ils recevront un soutien, qui consiste à subvenir aux besoins des enfants là où ils se trouvent. C'est la première famille à recevoir ce genre d'intervention de ce programme SOS. En attendant, nous travaillerons sur quelque chose comme des paniers de nourriture au fur et à mesure que nous connaîtrons leurs besoins.

Sandy dit que son père avait proposé d'amener quelqu'un pour s'occuper des enfants, mais elle craint que ses frères et sœurs ne reçoivent pas de bons soins de quelqu'un qu'elle ne connaît pas. «Ils sont à l'aise avec la façon dont je prends soin d'eux, même dans les difficultés. Ils sont trop jeunes pour que je les quitte pour quelque raison que ce soit, même l'école. Je me sacrifierai pour eux et je ne ferai quelque chose pour moi que lorsqu'ils seront installés.

*Nom changé pour des raisons de confidentialité

 

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfantparrainer un village ou faire un don unique. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.

 

 

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, à parrainer un village ou à faire un don ponctuel. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.