Le pouvoir des enfants en tant qu'acteurs du changement

Monday, Novembre 23, 2020
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Chaque enfant mérite d'avoir son mot à dire dans les décisions qui affectent sa vie. Chez SOS Villages d'Enfants, nous éduquons les enfants sur leurs droits et les encourageons à se défendre et à défendre les autres.

Fasika* a 13 ans et vit dans un village d'enfants SOS en Éthiopie. Elle est la ministre de la charité et du développement au parlement des enfants où elle organise des événements et engage les enfants dans les familles soutenues par SOS Villages d'Enfants dans la communauté.

Maintenant en 7e année, Faskia dit qu'elle a d'abord participé au processus de prise de décision dans l'espace de son foyer SOS Villages d'Enfants et qu'elle a développé ses compétences au fil des ans.

Chaque semaine, le dimanche, la famille de 10 enfants de Fasika, âgés de 17 à XNUMX ans, se réunit autour de la table du dîner pour discuter de sujets que les enfants ont présélectionnés. Les sujets sont variés, y compris l'éducation, le changement de comportement, la moralité et la spiritualité, et comment promouvoir le sens de la famille. Tous les enfants participent à cette discussion et font entendre leur voix.

« Chaque enfant, peu importe son âge ou son sexe, a un rôle à jouer pour le bien-être de la famille », dit Fasika.

« Il est important de participer aux activités quotidiennes pour acquérir des compétences très utiles pour une utilisation future et pour prendre l'habitude d'aider les autres. J'ai rejoint ma famille SOS quand j'étais bébé et j'ai beaucoup appris en cours de route. Je peux cuisiner et même cuisiner confortablement sans l'aide de ma mère, laver les vêtements et nettoyer la maison ; Je suis également en mesure de mettre en place un calendrier d'étude pour moi-même. J'ai appris à me responsabiliser. »

"La participation à la vie quotidienne de la maison a renforcé mon estime de soi et m'a aidée à passer en toute confiance de la participation au niveau de la maison au parlement, pour parler au nom des autres enfants", ajoute-t-elle.

Bizunesh, la mère SOS de Fasika, dit qu'elle a créé un environnement propice à la participation positive des enfants dans sa famille, en encourageant une culture de choix, d'inclusion et de respect de l'opinion de chaque enfant. Cette pratique a aidé ses enfants à s'exprimer avec confiance à la maison et dans d'autres contextes comme l'école et la communauté. Ils sont devenus les défenseurs de leurs propres droits et ils sont capables de s'exprimer avec assurance et sans hésitation.

« J'ai réalisé qu'il est important d'apprécier le point de vue des enfants et d'écouter leurs points de vue », déclare la mère SOS Shiferaw.

« Cela augmente leur volonté de participer à la maison, ce qui aide à résoudre facilement leurs problèmes car ils sont impliqués dans la recherche de solutions. L'implication renforce également leur confiance pour exprimer librement leurs idées et leurs sentiments, ce qui favorise un sentiment d'appartenance et crée une occasion en or de renforcer les relations entre nous. Savoir que je les écoute les encourage à venir me voir à tout moment », dit-elle.

"Tout ce qui est pour nous sans nous n'est pas pour nous !" est placardé sur les murs du village d'enfants SOS de Jimma, pour rappeler aux enfants et aux adultes dans leur vie qu'ils sont partenaires dans la prise de décision. Les enfants et les jeunes ont l'espace et le temps d'exprimer de plus en plus leurs opinions au niveau de la famille, du village et du parlement. Ils plaident sur des questions qui les concernent à travers le théâtre, la musique ou la poésie. Les enfants invitent même des représentants du gouvernement à assister aux événements de plaidoyer de leur village.

« Nous ne prenons pas une seule décision sans impliquer les enfants », explique Ebisa Jaleta, directrice de programme au village d'enfants SOS de Jimma. «Ils ont planifié des plans à court, moyen et long terme pour le village SOS. Les enfants et les jeunes apportent une nouvelle énergie et une nouvelle perspective dans ce que nous faisons. Ils ont repris les missions. La partie la plus importante de la participation des enfants est qu'ils s'approprient et négocient les décisions ; lorsque cela se produit, la mise en œuvre devient facile », dit-il.

Tamar*, 17 ans, est présidente du parlement des jeunes du village d'enfants SOS de Jimma. Elle croit que lorsque les enfants et les jeunes sont responsabilisés, ils peuvent contribuer à façonner un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs communautés.

« Les enfants ont besoin d'être soutenus pour qu'ils puissent devenir les leaders de demain », déclare Tamar.

Les parlements des enfants et des jeunes ont un objectif similaire ; ils créent des opportunités pour les enfants et les jeunes de s'exprimer et de défendre leurs droits, en s'attaquant directement aux problèmes qui les concernent. Tous les membres âgés de 13 ans ou moins siègent au parlement des enfants. Pour ceux qui ont 14 ans ou plus, ils sont au parlement des jeunes.

« J'ai remarqué que les enfants plus âgés sont capables d'articuler clairement les problèmes », déclare Fasika. « Mon désir est de gravir les échelons de la participation en vieillissant ; plus j'acquiers les compétences nécessaires, plus je serai en mesure de plaider sur des questions. Il y a quelques années, je pensais que la participation des enfants n'avait aucune importance, mais maintenant je réalise que nos voix doivent être entendues et entendues. C'est pour respecter nos droits. Sans notre voix, tout travail fait pour nous ne vaut rien.

*Nom changé pour protéger la vie privée des enfants.

 

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