Défense des droits de l'enfant en Palestine

Maya est une jeune fille de 17 ans qui représente les enfants du gouvernorat de Bethléem en tant que présidente du Conseil des enfants palestiniens.

Maya défend les enfants en surveillant toutes les violations qu'elle et son équipe remarquent à l'école, dans la rue ou partout où ils sont témoins d'une injustice contre un enfant. Elle en fait ensuite rapport aux décideurs et aux ministères respectifs afin qu'ils puissent prendre les mesures nécessaires. Maya a également un rôle de défense des droits des enfants, à travers des discussions avec divers ministères sur les problèmes auxquels sont confrontés les enfants de son gouvernorat.

«Je pense que c'est bien que nous, en tant qu'enfants, rencontrions et parlions avec les décideurs parce que j'ai l'impression que, lorsqu'ils entendent nos préoccupations directement de notre part, ils y attachent plus d'importance», explique Maya.

Le parcours de Maya en tant que défenseur des droits de l'enfant a commencé à SOS Villages d'Enfants. Avec d'autres enfants de son âge, elle a assisté à de nombreuses sessions liées à la protection et à la sauvegarde de l'enfance, et depuis lors, elle s'est intéressée à acquérir plus de connaissances sur le sujet.

Plus tard, elle a eu l'opportunité de faire partie du Conseil des enfants palestiniens à Bethléem et sa sœur l'a encouragée à postuler.

« Ma sœur a dit que, grâce aux informations que j'ai déjà reçues au village, je peux bien défendre les droits des enfants. J'ai postulé, prononcé un discours et ils ont voté pour moi », explique Maya.

Le rêve de Maya est de devenir avocate. Un rêve sur lequel elle a déjà commencé à travailler, cherchant à acquérir plus de connaissances sur les droits de l'enfant et à lire plus de livres à ce sujet. De plus, depuis qu'elle a effectué une visite de terrain au Parquet des mineurs en septembre et passé la journée dans le rôle de chef du parquet des mineurs, sa motivation est encore plus grande.

« Le fait que le Chef du Parquet des mineurs m'ait invité et m'ait appris son métier, m'a montré à quel point il se soucie de l'intérêt des enfants, et passer la journée dans son rôle m'a rendu plus motivé à poursuivre mon rêve de devenir un avocat », dit Maya.

Pendant ce temps, Maya continue de faire entendre la voix des enfants aux décideurs et soutient l'idée que les enfants devraient connaître leurs droits et participer plus activement à leurs communautés.

« Les enfants doivent avoir une connaissance totale de leurs droits, pour pouvoir se défendre. Il est vrai que nous parlons habituellement des droits des enfants à l'éducation et aux services de santé. Cependant, je pense que nous manquons toujours du droit à la participation et que les enfants devraient avoir plus d'occasions de partager leur opinion et de participer davantage à différentes activités », conclut Maya.

 

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, parrainer un village ou faire un Faites un don aujourd'hui à notre réponse COVID-19.