COVID-19 : Lutter pour s'adapter

Mercredi, Juin 3, 2020
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Arban* et sa sœur travaillant sur leurs études, avec l'aide de maman.

Les hivers en Mongolie sont rudes si vous êtes pauvre. Si le froid ne vous rend pas malade, vous pourriez vous étouffer en brûlant du charbon. Si vous êtes l'aîné d'un parent célibataire et que vous vivez dans un bidonville, la vie peut être plus dure que d'habitude lors d'une pandémie mondiale comme le coronavirus.

Arban*, huit ans, a deux frères et sœurs et une mère célibataire qui est toujours au travail. Avant l'épidémie de coronavirus, la mère d'Arban travaillait comme couturière dans un atelier. Comme beaucoup d'autres, son travail s'est arrêté brutalement après l'annonce d'un verrouillage national. La mère d'Arban a toujours travaillé de longues heures et des emplois mal rémunérés pour mettre de la nourriture sur la table, c'était donc à elle de s'occuper de ses jeunes frères et sœurs dès son plus jeune âge. Arban était toujours épuisée et trouvait peu de temps et d'énergie pour ses études.

Lorsque sa mère a découvert le programme de renforcement de la famille SOS pour les familles en difficulté, Arban a ressenti une lueur d'espoir. Le programme a aidé la mère d'Arban à trouver un emploi mieux rémunéré, et Arban a reçu des fournitures scolaires et ses frais de scolarité ont été couverts pendant que ses frères et sœurs étaient pris en charge dans un jardin d'enfants.

Une lutte à tenir

La vie est devenue plus difficile lorsque la pandémie mondiale a frappé Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. En plus de faire de nombreuses victimes, le virus a rendu les refuges communautaires comme les écoles, les jardins d'enfants et les centres de formation dangereux pour les personnes dont la survie en dépendait. Arban essaie de garder une trace de ses leçons en les regardant diffusées à la télévision, mais elle se débat.

« Les leçons sont diffusées à la télévision, mais notre plateau est vieux et petit, donc je ne peux pas voir certaines des choses que l'enseignant écrit », dit Arban.

Bien que certaines leçons et devoirs soient imprimés sur papier et enseignés en ligne par une enseignante SOS pour enfants vulnérables comme Arban, elle dit qu'il est encore difficile de rendre les devoirs et les devoirs à l'enseignant de la classe à temps car elle n'a pas d'ordinateur ou de téléphone intelligent.

En plus des difficultés scolaires, plusieurs autres mesures COVID-19 ont commencé à restreindre la vie quotidienne. Étant donné que le gouvernement exige que les gens portent des masques lors de leurs achats, il est difficile pour les pauvres qui ne peuvent pas se permettre de nouveaux masques d'obtenir les produits de première nécessité. Faute d'alternatives, ils réutilisent des masques anciens ou jetés pour que d'autres ne les chahutent pas - bien que cela soit contraire aux recommandations d'hygiène. Même aller à un puits communautaire pour faire le plein d'eau devient difficile par peur de l'infection. Un autre risque majeur de contracter le virus est l'utilisation des toilettes communautaires qu'utilisent de nombreuses familles comme Arban. Le désinfectant coûte cher et n'est pas une priorité pour les familles qui ont du mal à mettre de la nourriture sur la table.

L'équipe SOS Renforcement de la famille s'efforce de s'adapter aux besoins changeants de nombreuses familles vulnérables en distribuant de la nourriture, des vitamines, des désinfectants, des articles de toilette et des fournitures scolaires. La mère d'Arban a également reçu temporairement une machine à coudre et du matériel pour coudre des marques afin qu'elle puisse gagner sa vie et aider sa communauté.

Le temps passé en famille avec sa mère et ses frères et sœurs est l'un des petits réconforts pour lesquels Arban est reconnaissante. Pourtant, elle espère que sa famille traversera cette phase difficile et retrouvera une vie où elle pourra aller à l'école et rêver à nouveau d'un avenir meilleur.

Arban a hâte de porter les nouvelles chaussures en soie rouge que sa mère a cousues spécialement pour elle, et espère les porter à l'école quand elle pourra retourner et redevenir une enfant.

*Nom changé pour protéger la vie privée de l'enfant

Réponse globale de SOS Villages d'Enfants

  • Distribution de kits alimentaires et d'hygiène aux participants du programme SOS.
  • Ateliers et séances de sensibilisation et de préparation pour éduquer les enfants et les familles sur le virus.
  • Accès à Internet pour des séances de formation en ligne pour soutenir l'apprentissage continu et l'emploi des jeunes.
  • Promouvoir et assurer la distanciation physique.
  • Sécurisez les espaces sûrs pour les enfants lorsque la surveillance d'un adulte est limitée.
  • Offrir du mentorat pour maintenir la santé mentale et favoriser le bien-être.

 

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